On a beau être hyper connecté, combien de fois nous sommes-nous répété cette phrase ? À l’heure où l’ego et le paraitre semblent dominer chaque rapport avec l’autre, n’est-on pas en train de passer à coté de l’essentiel ? Peut-être. Probablement. Autrement, nous ne serions pas autant à nous sentir si malheureux et inutile dans un monde qui, quoiqu’on fasse, persistera toujours à nous rejeter. Nous et nos rêves.
Obsession de son image sur les réseaux sociaux, culture du jeu vidéo, anorexie, infidélité conjugale, rapport à la pornographie et la sexualité (vous savez le truc dans la vraie vie)… « Men, Women & Children » traite d’une variété de sujets quant à la déconstruction de l’individu au sein d’une société devenue trop moderne et ayant oublié qu’elle était avant tout humaine. Oui, le bilan livré par Jason Reitman (Nos Étoiles Contraires) est alarmant et parfois un peu trop porté sur les clichés, il n’empêche qu’on entre dans toutes ces histoires assez rapidement.
La faute à une narration travaillée et fluide portée par un casting engagée. Ça fait d’ailleurs plaisir de revoir Jennifer Garner :3 Laquelle incarne une mère absolument effrayante : surveillant tous les faits et gestes de sa sa fille avec les autres (espionnage de ses conversations SMS/online, tracking GPS en temps réel…). Et que dire du couple formé par Adam Sandler et Rosemarie DeWii (déprimant as f*ck) ? Oui, « Men, Women & Children » n’y va pas avec les pincettes (quitte à parfois trop en faire) mais quelle leçon de savoir-vivre ! Pour ma part, j’ai vraiment accroché (ce qui ne sera pas le cas des plus sceptiques).
