Ça y est : Jolyne Kujo a enfin repéré où se cachait le prêtre Enrico Pucci ! Elle doit maintenant vite lui mettre la main dessus puisqu’il ne reste que 3 jours avant que ce dernier ne parvienne à atteindre le « paradis » ! Cet état où il serait apparemment disposé à s’accaparer les pouvoirs de Dio, légendaire ennemi de la famille Joestar..
Or, Donatello Versace, un autre rejeton de Dio à qui la vie n’a pas sourit et qui souhaite être heureux à tout prix, compte bien s’opposer à nos héros. Notamment grâce à son nouveau stand dont il vient tout juste de découvrir l’existence !
Permettant de faire revivre les anciens meurtres commis sur le territoire du porteur, ce nouveau stand s’avère assez redoutable ! Mais c’est sans compter l’expérience de Kujo en combat qui n’a depuis un moment plus peur de rien et est prête à tout pour tuer Pucci.
Plutôt bien mis en scène, on pourra cependant regretter que le combat ne traîne en longueur alors qu’il aurait pu facilement être raccourci d’au moins un chapitre. Reste que cette joute est originale et dans la droite lignée de ce qu’Araki offre de meilleur : à savoir mindfuck le lecteur dans tout les sens du terme !
Il convient tout de même de souligner que ce long combat ne fait pas vraiment avancer l’intrigue principale et qu’il faudra attendre jusqu’au dernier tiers pour avoir enfin le droit à notre lot de révélations : dont celle de l’identité du mystérieux Weather Report et de ses liens avec le père Pucci. Dommage que cela n’ait pas été traité plus tôt car on a du coup une impression de remplissage.
Ce qui vient gâcher quelque peu l’impression globale de ce tome, disons-le franchement ! D’autant plus que c’est un phénomène assez récurrent parfois chez Hirohiko Araki… Heureusement, la fin nous laisse espérer une partie plus importante de l’intrigue ainsi qu’à, probablement, une conclusion de l’arc.
