Quinn est vivant. Dans un état déplorable dû à son exposition prolongée au gaz sarin mais vivant. Cela, il le doit notamment au cousin de ce terroriste qui a voulu se servir de lui comme cobaye. Où se trouve t-il maintenant ? Quand vont-ils passer à l’action ? Si rien n’est fait dans les prochaines 24 heures, le monde occidental risque de subir l’une des attaques terroristes les plus meurtrières de son histoire. Et cette fois-ci, l’arme est chimique.
Ces « services secrets russes » prêts à laisser passer une attaque terroriste de grande ampleur histoire que les US et l’Europe se réveillent enfin et décident d’éradiquer l’islam radical une bonne fois pour toute. Effrayant. Effrayant puisque parfaitement plausible dans le contexte historique qu’est le nôtre. Et c’est ce que j’apprécie chez Homeland malgré les critiques qui lui sont faites quant à sa partialité envers l’islam. Au contraire, je trouve la série non manichéenne (Qasim en est le parfait exemple) et n’hésitant pas à dénoncer l’attitude irresponsable de l’occident vis-à-vis de la géopolitique dans le moyen/extrême orient.
De même, la gestion du suspens est particulièrement bien amenée dans la plupart des épisodes bien que cela se soit fait VRAIMENT sur le tard pour la saison 5. Une astuce narrative que les scénaristes manient avec une certaine dextérité dans cet épisode en nous faisant croire qu’un évènement x (la tentative de réveil de Quinn, l’interrogatoire du « témoin clé ») va permettre de résoudre l’élément y d’une crise (la localisation de l’arme chimique)…mais non, tout foire. Quant au personnage de Laura, difficile de se prononcer sur son combat visant à protéger de potentiels terroristes en vertu de l’état de droit. Quitte à ce que cela entraine d’autres victimes collatérales car les moyens légaux ne seront pas intervenus à temps. Ha oui, c*nasse d’Alison. Vivement qu’elle crève.