Quand ils n’étaient encore que des enfants, Hansel (Jeremy Renner) et Gretel (Gemma Arterton) se sont fait abandonner par leurs parents et ont été contraints de trouver refuge dans une maison de sucrerie. Mauvaise pioche : la propriétaire était une sorcière dont le passe-temps consiste à manger les enfants après les avoir engrossé de bonbons.
Mais par un heureux hasard, il s’avère que les frères et sœurs sont insensibles aux sorts de sorcellerie. Ils réussissent alors à se défaire de la sorcière et à la brûler vive : l’une des seules manières d’en venir à bout avec la décapitation. Plus de 10 ans après, Hansel et Gretel sont des chasseurs de sorcières émérites et se préparent à la cérémonie de pleine lune : événement capital pour la grande sorcière Muriel (Famke Jannsen) qui prévoit de devenir immunisée au feu et donc quasi invincible.
Un brin consternant, Hans & Gretel se regarde en trainant du pied : parce que oui on aime le ridicule mais quand même, il y a des limites. Et une sorcière s’exerçant au kung-fu contre un Jason Bourne en mode skip boarding à coup de balai volant, on dit non. D’autant plus qu’il n’y a pas d’histoire, que les personnages sont sans reliefs, que les répliques sonnent faux et qu’on nous impose un troll (un vrai) digne de l’Histoire sans fin.
Tant et si bien qu’au bout d’un moment, on finit par être fatigué. Et ce n’est pas la 3D (même si convaincante) et le rythme cadencé qui nous feront revenir sur notre jugement. Hansel & Gretel est médiocre et nous vous conseillons vivement de regarder un autre popcorn movie qui aurait au moins la décence de faire semblant.