La bataille des Dragon Slayers VS Dragons continue à faire rage…et nos héros ont bien du mal à contenir la puissance démesurée des reptiles. Fort heureusement, Natsu semble être parvenu à s’accaparer la puissance d’un allié de taille : Atlas Flamme le dragon fait entièrement de feu. Or, Natsu étant un Dragon Slayer capable d’absorber les flammes, autant dire que le Rog du futur risque de passer un sale quart d’heure.
Je serais de bien mauvaise foi si j’affirmais que ce tome n’est pas bon. Oui, il arrive que Fairy Tail soit tout simplement « bon » malgré ses innombrables tares en matière de narration et de prises de risque. Ici, si Hiro Mashima fait mouche, c’est parce qu’il parvient à combiner à la fois l’humour qui fait tout le charme de FT, l’art du teasing (confrontation Mavis VS Zeref) et, c’est suffisamment rare pour le souligner, des semi-dramas.
À savoir la Lucy du futur qui rejoint ses amis morts pour une « nouvelle aventure » et Ul qui, fortement vieillie par son sort de retour dans le temps, s’apprête à mourir paisiblement. Et, autant pour la Lucy du futur, on s’en fout éperdument, autant pour Ultia, fille de Oul, c’est déjà plus marquant vu que ça fait un moment qu’on avait appris à la connaitre. Sachant qu’elle était passée du coté des gentils et que la mise en scène de sa disparition est plutôt émouvante.
Pas de quoi pleurer, on est quand même dans Fairy Tail, mais clairement de quoi être touché. Enfin, la deuxième partie est la bienvenue dans la mesure où elle représente une sorte de retour aux racines de FT avec une mission pas trop « prise de tête » dans un village de géants mystérieusement gelés. Avec son petit lot de cliffhangers rigolos (Erza changée en gamine) et surprenants (Minerva nouveau membre de Tartaros) qui vont avec. Puis les chasseurs de trésor ahahah.
