Nathan (Oscar Isaac) est en quelque sorte le « Mozart du codage ». Et qui dit « Mozart » dit « Révolution ». Or, justement, Nathan vient de créer (apparemment) la première véritable intelligence artificielle au monde. Qu’il conviendrait d’ailleurs de nommer « conscience artificielle ». Et Caleb (Domnall Gleason), employé de l’entreprise informatique de Nathan, a été élu pour avoir l’honneur de lui faire passer le test de Turing (ou test d’IA). Seulement, ce qu’il ne savait pas, c’est que cette conscience a un nom, Ava (Alicia Vikander), et est hébergée à même un robot androïde. L’expérience peut commencer.
Lors de la publication du premier trailer, je me souviens avoir émis des réserves sur « Ex Machina » dans la mesure où il pouvait parfaitement s’agir de ce genre de film au concept excellent mais à l’exécution maladroite voire ratée. Ce n’est pas le cas. Ex Machina dispose d’une trame somme toute solide (malgré quelques facilités scénaristiques) et d’un trio d’acteurs qui parvient à faire le taf. Surtout, la photographie est impeccable. Qu’il s’agisse des plans en extérieur, dévoilant une sublime nature à l’état sauvage, ou de la résidence cachée de Nathan, fantasme abouti de ce que donnerait une base futuriste si on disposait de l’argent nécessaire.
Surtout, le personnage d’Ava parvient à inspirer à la fois curiosité et malaise dans la mesure où on a bien du mal à distinguer ses intentions jusqu’au cliffhanger de fin. Lequel est d’ailleurs un peu raté puisque ne prenant pas suffisamment en compte la psychologie de ses propres personnages (en particulier Nathan le génie). Un dernier mot sur Kyoko et surtout l’actrice qui l’interprète : Sonoya Mizuno —> fantastique *o* Un mélange exquis entre sensualité innée et mysticisme tantrique <3 À voir si on est spécifiquement fan de science-fiction. Ou qu’on a envie de voir la scène de danse la plus grandiose de toute l’histoire de la SciFi.
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