« Nicolas Sarkozy est déjà un problème pour le pays » : c’est à l’occasion du dernier congrès PS à Poitiers que Manuel Valls, ou Manu l’énervé, s’en est pris personnellement à Nico le Mégalo. « Grand retour en arrière […] Continue d’ouvrir un peu plus la porte à cet ennemi redoutable qu’est l’extrême droite […] » suivi d’une invitation à revenir sur son bilan quelque peu contrasté (c’est peu cas de le dire) entre 2007 et 2012.
Le problème, c’est que Manuel Valls ne fait pas mieux que Sarko en s’en prenant à la personne s’enorgueillit d’un meilleur bilan de mi-mandat alors que ce n’est pas le cas. Entre ça et les dissensions toujours aussi probantes incarnées par les revendications des frondeurs, il n’y avais pas de quoi jouer les fanfarons à l’heure où plus de 60% des Français déclarent ne plus avoir confiance en la politique. Et je suis d’ailleurs surpris que ce ne soit pas davantage.