Dans un futur proche, quasiment tous les terriens se sont fait exterminer par un ennemi redoutable. Son nom : Cell. Et désormais, Trunks est le seul homme apte à éviter une extinction totale. Oui, il lui est arrivé de penser que Sangoku allait tous les sauver. Mais Trunks sait aujourd’hui qu’il a eu tort de penser ainsi. « Goku n’était pas notre sauveur, JE suis le sauveur ! ». Voilà pourquoi le guerrier à l’épée compte s’entrainer jour et nuit dans la salle du temps. Afin de tuer une bonne fois pour toute ce Cell qui a décimé ses amis et sa famille.
J’avoue avoir des sentiments mitigés quant à cette fan-fiction. Autant j’applaudis l’effort technique et la réappropriation de l’univers Dragon Ball en live, autant j’ai du mal à comprendre pourquoi il n’y a quasiment aucun dialogue de tout le court-métrage. Résultat : le character-building est inexistant et on ne s’attache à aucun des persos. Quant aux combats, j’aurais aimé que ces derniers soient plus punchy. À l’image de Light of Hope par exemple.
Or, ici, le duel Trunks VS Cell fait beaucoup trop « mou » pour du Dragon Ball. En cause : les mouvements de combat qui ont été capturés à vitesse normale. Sans compter le fait que l’acteur qui incarne Trunks, Benjamin Hubert, n’est pas expert en arts martiaux. Dommage car on sent une vraie passion émaner de ce projet (frenchy au passage hehe). Le problème est que l’alchimie ne fonctionne pas totalement avec l’univers DB. Alors oui, je suis sévère mais c’est la moindre des choses lorsqu’il s’agit d’évaluer une adaptation de Dragon Ball. Beau travail de narration sur la fin ceci-dit.