Plus le combat s’éternise, plus les choses se compliquent pour Miria et sa troupe. Cassandre vient en effet de se transformer en abyssale sous la rage causée par celle ayant précipité sa perte de son vivant : Roxanne. C’est donc une mini aubaine puisque les deux monstres sont bien trop occupés à s’entretuer pour accorder la moindre attention aux guerrières qui les entourent.
Et heureusement car elles ont fort à faire avec Hystéria qui, elle aussi, a décidé de de se transformer en abyssal. Il va donc falloir toute l’expertise et la forces des Claymores restantes pour venir à bout de ce monstre. Mais très vite les choses se compliquent : Hystéria est trop forte et menace de tuer d’un moment à l’autre nos héroïnes…jusqu’à ce que.
Étrange sentiment que ce tome 22 : la qualité reste constante, le combat contre les trois abyssales est excellent et pourtant : cela semble faire un moment que nous n’avons pas ressenti de frisson à la lecture d’un volume. Plus exactement : ça fait vraiment longtemps qu’un gentil n’a pas succombé brutalement à l’attaque d’un abyssale ou autre puissant ennemi.
Or c’est justement cette tension constante, cet effroi de se dire que « personne n’est à l’abri », qui faisait l’intérêt de Claymore. Et force est de constater que depuis la guerre nordique, cette pression a progressivement disparue de nos esprits. Certes : le déroulement des combats est plutôt réussi, les personnages sont profonds et constants et le rythme reste fluide et maitrisé. Reste que sans drame, l’immersion finit fatalement par perdre de son éclat. En espérant donc un prochain revirement : surprends-nous Norihiro Yagi.