C’était inévitable, et c’est arrivé : le piège s’est renfermé sur Walt et sa cupidité s’apprête à faire des dégâts de plus en plus considérables. Il a beau faire l’innocent, qu’il ne souhaitait pas la mort de son beau frère, la mort de Hank, mais inconsciemment il en avait que faire. Quant à Jesse Pinkman, celui-ci aurait préféré mourir dans ce coin de désert isolé plutôt que de vivre et, après avoir été torturé, se voir forcé à « cuisiner » pour les nazillons. S’il refuse ? Ils tueront Andrea et le petit Brock.
Du coté de Marie, celle-ci est convaincue que Hank est en train de procéder à l’arrestation de Walt et intime Skyler de dire la vérité à Junior. Choqué au possible, la petite famille rentre chez elle et tombe alors sur…Walter en train de faire les valises et leur ordonnant de s’enfuir avec lui. On y est, le fameux point de rupture, c’est la fin de tout.
Dur épisode que celui-ci avec, tout d’abord, la mort d’un des personnages phares de la série : Hank Schrader. On le savait depuis la fin de l’épisode 13 et ça n’a pas loupé : celui-ci se fait brutalement descendre malgré les suppliques de Walt. Quel dégradation : on s’en rend compte de manière vive lorsque celui-ci serre la main de Jack, une main arborant fièrement le signe nazi. Mais le climax de l’épisode, c’est bel et bien cette confrontation physique entre Skyler/Walter, puis cette intervention de Walter Junior en faveur de sa mère.
Et que dire de son appel à la police pour dénoncer son père ? Quelle descente aux enfers pour Walter…qui n’a pourtant que ce qu’il mérite. Pourtant, on constate qu’il n’a pas perdu toute son humanité lorsqu’il appelle Skyler, parfaitement au courant que la police l’écoute, et se désigne comme unique responsable de tout ce qui a pu se passer. Et que va t-il se passer pour Jesse ? C’est dorénavant le seul personnage à avoir le droit à une seconde chance : et j’espère vraiment que les nazillons vont tous y passer. Anyway, quel génie, quelle série.
