Depuis qu’il s’est fait sa blessure à la tête, Jimmy Picard (Benicio Del Toro), soldat français d’origine indienne, est sujet à de nombreux troubles hallucinatoires : ce qui fait de sa vie un enfer. Or, lors de son admission à l’hôpital de Topeka au Kansas, les médecins se rendent compte que Jimmy ne souffre d’aucune malformation physique. La cause ne peut donc être que mentale : d’où l’intervention d’un psychothérapeute et ethnologue réputé en la matière : Georges Devereux (Mathieu Amalric).
La photographie a beau être de qualité, quel absence totale de rythme ! Faisant presque 2 heures, le film de Arnaud Desplechin s’épluche à une lenteur considérable et sans aucun cliffhanger prompt à dynamiser un tant soi peu l’intrigue. Résultat : on s’ennuie à mourir malgré la relative profondeur du personnage de Jimmy et l’apport de George. Et ce n’est pas la mise en scène, d’une lourdeur rare, et les dialogues plats comme pas deux qui vont arranger les choses. Tant pis.