Aizen a beau être cloué à une chaise scellant l’emprise de son reiatsu, celui-ci est tout de même parvenu à se défaire de la tripotée d’ennemis envoyés par les excès de puissance de Yhwach. Lequel semble être devenu intouchable après avoir tué et absorbé le Roi Spirituel ! Une invincibilité que Aizen compte bien mettre à l’épreuve…en faisant tomber le palais royal ! Seulement voilà, cette hérésie ne sera pas toléré par ses anciens camarades. « Ne sous-estime pas la Soul Society, Aizen » déclare un Shunsui Kyoraku on-ne-peut-plus calme. Et alors que nos amis s’apprêtent à contre-attaquer, d’anciens adversaires se préparent à se retourner contre leur chef.
Que ce tome fut long et éprouvant O_O 7 chapitres sur 10 pour que Ichigo et ses amis reviennent au Palais Spirituel duquel les avait éjecté Ishida au tome précédent. C’est beaucoup trop long et la manière qu’a Kubo de créer du vide sur vide est relativement honteuse ._. Qu’importe le retour tant attendu de Grimmjow (+ celui de Nel), cela ne suffit pas à justifier une telle nonchalance dans le rythme. Je ne comprends pas pourquoi l’auteur fait autant durer son Arc Final…
Et quoiqu’il fasse, Kubo auteur n’arrivera pas à rattraper l’immense déception qui s’est installé chez les (anciens) fans de Bleach depuis l’arc des Arrancars. Quoique, celui-ci offrait au moins plusieurs passages cultes tels que Grimmjow VS Ichigo ou encore Ulquiora VS Ichigo. Mais là ? Nope ! Les ennemis Quincy manquent cruellement de charisme et Yhwach n’a pas cette aura de suprématie dont disposait Aizen. Pour dire, le seul antagoniste qui m’ait tapé dans l’oeil pour l’instant est Bazz-B !
D’ailleurs, son flashbask commun avec Jugram permet d’éviter à ce tome 69 de se taper une note en dessous de la moyenne ! L’amitié présente entre nos deux lascars est plutôt bien amenée et on comprend mieux cette haine que ressent Bazz-B envers Yhwach —> celui-ci ayant tué toute sa famille. Quand à Jugram, j’ai été surpris de voir que l’auteur évoque des maltraitances physiques voire sexuelles de son oncle du temps où il était petit ! Une profondeur inhabituelle doublée d’une story qui, pour une fois, s’avère bien narrée. Un éclair de génie au coeur d’un vide artistique. Kubo aurait dû faire équipe avec un scénariste…