C’est un cauchemar. Grâce à son fullbring « Book of the end », Tsukishima est parvenu à s’infiltrer dans la mémoire de tous les proches d’Ichigo. Résultat : amis ou famille, tous considèrent Tsukishima comme le cousin d’Ichigo et leur compagnon à tous. Ce qui lui permet de venir s’inviter tranquillement dans la maison d’Ichigo…qui pète littéralement un câble quand il aperçoit son ennemi.
Mais loin de prendre la défense d’Ichigo, tous ses amis au contraire protègent Tsukishima et soupçonnent notre héros d’être devenu fou. Ichigo n’a d’autre choix que de battre en retraite : rejoint assez vite par Ginjô qui est le seul à ne pas avoir été touché par le pouvoir de Tsukishima. Mais le nombre faisant la différence, les deux compagnons d’arme finissent par tomber dans un traquenard : le calvaire est loin d’être terminé.
Très bon tome que celui-ci : de l’action, du suspens, des mises en situation surprenantes, de la tension et enfin un cliffhanger que peu aurait prévu. La trahison de Ginjô apparaît en effet comme une enclume pour Ichigo : totalement anéanti par ce revirement de situation soudain et par son incapacité à sauver le moindre de ses amis.
Et c’est quelque chose qu’on apprécie beaucoup : voir un héros impuissant et promis à une défaite certaine. Parce que ça le rend plus humain, plus crédible, plus approchable et donc plus identifiable. C’est d’ailleurs une caractéristique que partage nombre de shonens : un héros pas si puissant que ça et étant dans l’obligation d’avoir recours à l’aide de ses amis pour vaincre un ennemi plus puissant que lui. Hunter X Hunter en est un brillant exemple. Dommage que ce ne soit que trop rare chez Bleach ceci-dit.
