Tsukishima a décidé de passer à l’offensive en attaquant directement le QG des Fullbringers. Problème : Ichigo est encore en plein combat contre Jackie et son fullbring Dirty Boots. Sera t-il prêt â temps ? Du côté de Ishida, celui-ci se remet peu à peu de des blessures et commence â enquêter sur le responsable qui commence maintenant à cibler ses amis.
Finalement, Ichigo parvient in-extremis à terminer sa cession de combat : au grand plaisir de Tsukishima qui l’invite dès lors au combat. Mais Ginjô ne l’entend pas de cette oreille et estime qu’Ichigo n’est pas encore prêt pour un adversaire de ce calibre. C’est donc lui qui être son adversaire : avec comme tâche très simple de mettre un terme à sa vie. Car Ginjô n’est pas homme à prendre à la légère, bien au contraire.
Sympathique à la lecture, l’arc Fullbringer commence enfin à prendre en consistance avec l’arrivée de Tsukishima sur la scène de combat. Et sur cet aspect, Kubo sait toujours y faire niveau mise en scène et graphisme : et c’est ça + le charisme de Tsukishimo et Ginjô qui sauvent ce tome. L’emphase mis sur Ichigo et son état mental avant/après qu’il commence à retrouver ses pouvoirs est également bien menée et on sent Ichigo revivre petit à petit de la torpeur dans laquelle il était.
Dommage que Kubo en remette encore une tonne avec son entrainement dont on se rend compte qu’il est ici davantage pour combler le vide qu’autre chose. C’est d’ailleurs une variante qu’on retrouve dans un certain nombre de shonens et qui, pour notre part, nous agace particulièrement à partir du moment où trop de chapitres y sont consacrés. Heureusement, le prochain tome devrait attaquer le gros de l’arc et être davantage axé révélations/combats.
