Adieu Mushu, welcome Orochimaru pour cette nouvelle année lunaire qui n’a d’ailleurs de chinois que le nom puisqu’il faudrait plutôt parler d’un nouvel an asiatique (même si basé sur le calendrier lunaire chinois) et donc applicable aussi bien aux chinois qu’aux vietnamiens, corréens, thaïlandais, cambodgiens, japonais, malaisiens et co. A ceci près que les laotiens/khmers l’ont en avril.
A noter d’ailleurs que le peuple tibétain a décidé en grande partie de boycotter le Losar (comme en 2012) pour des raisons assez évidentes. De même, selon des correspondants au Japon (Kyoto), seule la communauté chinoise fête le nouvel an : chose qui peut probablement s’expliquer par l’abrogation de cette célébration, appelée également Fête du printemps, par l’empereur du Japon lors de l’ère Meiji.
Mais fi d’histoire, focalisons-nous donc sur le signe du serpent : que va t-il bien pouvoir apporter de sympa ? Le dragon est réputé pour être rayonnant, fier, conquérant et avide de spectacle. Le serpent, au contraire, aime la discrétion, l’apprentissage des arts et de la culture et abhorre les conflits (ou du moins préfère t-il les régler en les contournant à son avantage).
Et niveau bouffe ? Jiaozis (raviolis) à la sauce de soja assaisonnés de quelques gouttes d’huile de sésame seront bien évidemment de la partie pendant les deux semaines de fête mais pas seulement. De nombreux utilisateurs de Weibo (le Twitter chinois) se sont ainsi amusés à faire part de leurs festins avec les hashtags #Nian et #Yèfan : pains à la vapeur en forme de serpent, poissons, crabes et crevettes à l’honneur. Bonne année à tout nos internautes asiatique ET non-asiatique. Parce que c’est toujours une occasion en plus de se souhaiter quelque chose et qu’on aime faire la fête.
