Mais qui est donc ce satané principal ? Une chose est sure : pour parvenir à échapper à Sebastian lui-même, c’est qu’il ne doit pas s’agir de n’importe qui. Peu importe, l’objectif de Ciel n’a pas changé : remporter ce satané tournoi de cricket afin d’avoir l’honneur d’être invité à la fameuse cérémonie du thé de minuit…où sera présent le fameux proviseur. L’occasion rêvée de l’interroger au sujet de la disparition mystérieuse de Derek Arden et de quatre autres élèves. Or, pour cela, il va lui falloir battre la redoutable Green House : la partie peut commencer.
Encore un bon tome pour Black Butler qui, non content d’avoir trouvé un bon rythme pour cet arc Gaiken Mono (manga sur les étudiants), se permet de faire des rattachements aux précédents vers la fin du tome. Ce qui est plutôt le bienvenu étant donné qu’on en est quand même au 17ème tome et qu’il serait temps de faire avancer l’intrigue générale. Ce que Yana Tubusu fait avec un certain brio.
Puis ce style « so shojo » se marie toujours aussi bien au contexte british des aventures de Ciel et Sebastian. Et, bonne chose, l’auteur ne s’attarde pas tant que ça sur la caractère yaoi des personnages. Ce qui plait à beaucoup de lectrices mais pas vraiment aux lecteurs <_< Pour revenir sur l’arc, la narration de celui-ci est franchement remarquable et parmi les meilleures que l’auteur soit parvenue à retranscrire jusqu’à ce jour.
Je me demande, par contre, si on atteindra la noirceur de l’arc des enfants du cirque ou si on restera sur une ambiance, somme toute, bon enfant. Quoiqu’il en soit, c’est un vrai plaisir que de lire ce dix-septième tome même si il ne s’y passe pas grand chose de foufou mis à part la fin. J’aurais d’ailleurs aimé que le proviseur soit quelqu’un de totalement différent plutôt qu’une vieille connaissance hm.
