Catastrophe : Owl-Eye et le Conseil des Surhommes sont parvenus à s’infiltrer de l’autre coté du mur…soit l’endroit même où résident les familles des gardes de surveillance ! « C’est simple. Vos femmes et vos enfants sont désormais à notre merci. Votre seul échappatoire ? Nous livrer le détenu Rei Kazaragi ». Mais si Rei est bel et bien détenu dans un endroit secret…qui est cet autre Rei avec lequel s’entretient Owl-Eye ?!
Ça y est : je décroche totalement d’Area D <_< Les dessins ont beau être à la hauteur, l’histoire, elle, ne l’est pas du tout. Sans parler de la narration tellement, mais tellement convenue. Puis ces personnages qui pleurent pour rien, ce pathos incessant…je sature. Un constat d’autant plus amère quand on sait que Yang Kyunh-Il est responsable du Nouvel Angyo Onshi. Et, pour le coup, je pense clairement que la responsabilité de cet échec est à imputer à la grosse panne d’inspiration du scénariste Kyouichi Nanatsuki.
Autant j’ai été conciliant au début, autant au tome 09, je vais faire de moins en moins de cadeaux. Qu’il s’agisse du Plot A ou du Plot B, tout est prévisible à l’avance et rien ne permet de s’attacher aux persos. Même lors du fameux combat contre le « Sculpteur d’Avant-Garde » : lequel a hérité du pouvoir de traverser les espaces et intégrer n’importe quelle personne qu’il touche dans une matière quelconque. Le fait qu’il ait les otages à sa merci aurait pu être une prise de risque intéressante mais non. Il meurt comme un caca et voilà.
En somme, difficile de trouver quoi que ce soit de positif à ce tome : le pire étant ce combat shonenesque entre Mizuki, le « Démon de l’Eau » (sigh), et Jin/Enki. Ridicule et prévisible à en mourir. Alors oui, j’aimerais dire que Area D est, en quelque sorte, le Fairy Tail du seinen. Mais ce n’est même pas le cas vu que, contrairement à FT, je ne ressens aucune émotion vis-à-vis du moindre perso (mis à part la petite Mika :3). En espérant un sursaut dans les tomes à venir…
