Qu’il s’agisse de la Thamaturge Liselotte, du Thaumaturge Santori ou des Barons Marchants, tous ont été défaits par trois jeunes individus au courage certain. « Abandonnez » intime Ocoho au Baron Doussant. Mais celui-ci n’a aucunement l’intention de rendre les armes. « Je préfère encore m’enfuir ». Il faut croire que ce satané vieillard dispose encore de soutiens puissants. En témoigne l’aéronef venu le cueillir au bon moment. Quant à Mordred, il semblerait que le Gysoni ait réveillé des émotions enfouies très profondément en lui. Au point de supplier Ocoho de le faire redevenir comme avant. « Hors de question » lui répond celle qui fut jadis son amie. « Vis avec le poids de tes péchés. Vis avec la mort de Sagramore, ton plus précieux camarade, sur la conscience ». « Nonnnnn !!!!! ». Et maintenant, que faire si ce n’est continuer d’avancer ? « Parce que nous sommes humains ».
Le voilà, l’épisode qui fait de cette S02 un incontournable ! Tony Valente avait probablement conscience que pour se démarquer des shonen classiques, il lui fallait accentuer un trait peu abordé par ses pairs. À savoir la noirceur et l’usage du drama. Avec la Forêt de Caillte détruite et les morts de Jill et ses enfants, la trame prend une direction des plus sinistres. D’autant plus qu’on apprend que Myr n’était nul autre que Myrdinn a.k.a. Merlin ! Et son désespoir est désormais si profond qu’il s’est résolu à exterminer ces humains qui lui ont tout enlevé. Quant à Seth, le voilà à nouveau sous l’emprise de cette créature de destruction. Qui sait combien de centaines de soldats de l’Inquisition il a tué dans sa fureur ? Puis, décidément, ces Thaumaturges sont d’un cynisme absolu. Leur fanatisme religieux les rend particulièrement dangereux puisqu’ils sont résolus à se sacrifier pour peu que cela fasse les affaires de leur foi. Quitte à également commettre de nombreux crimes qui, à leurs yeux, sont nécessaires. « Parce que nous sommes humains ». Est-ce vraiment une qualité lorsqu’on jette un regard à notre Histoire ? J’en doute fort.
8/10
*Coup au Coeur*
