Ça faisait un petit moment que je n’avais pas assisté à un court-métrage aussi réussi. Pour replacer l’histoire dans son contexte, Thomas Howell vient de quitter Lemont, puissant cabinet d’avocats dans lequel il travaillant en tant qu’associé. Et le voilà maintenant chez un concurrent à postuler pour un emploi de juriste et stressé comme pas deux. Puis arrive alors le recruteur, Paul Dexter, patron du cabinet…et jeune trisomique.
C’est alors qu’on réalise, tout au long de ces onze minutes, que la réalisatrice Genevieve Clay-Smith a tenu à faire passer un message clair et concis au monde du travail : non, ce n’est pas parce qu’on est mentalement atteint qu’on devient, de facto, un poids pour l’entreprise. Même si, pour avoir eu l’occasion de travailler avec des employés présentant un handicap mental, ça reste du cas-par-cas.
Certains peuvent se révéler de véritables plaies en termes de collaboration tandis que d’autres peuvent, au contraire, vous amener à explorer de nouvelles façons de travailler tout en adoptant une nouvelle philosophie basée davantage sur le partage et l’empathie sociale. En résumé : tout le monde devrait avoir le droit à sa chance, handicap ou pas. En espérant que le message soit passé chez au moins un patron.