Ceux-ci seraient au nombre de quatre minimum : deux terroristes nés et basés sur Orléans ainsi qu’au moins deux Français qui donnaient des ordres depuis la Syrie. Lorsque la DGSI a appréhendé les deux orléanais, ceux-ci étaient en recherche active d’armes à feu en vue de tuer un maximum de policiers/militaires possible sur la ville d’Orléans. Le financement avait déjà été réuni, il ne manquait plus qu’à sélectionner les cibles. Parmi les endroits privilégiés : des casernes de militaires, commissariats et autres gendarmeries.
Depuis plusieurs mois sur ce dossier, il semblerait que la DGSI et les forces de police aient décidé d’agir au moment même où les protagonistes ont cherché à se procurer des fusils d’assaut. Depuis 2 ans, il s’agit du 10e projet d’attentat déjoué par la les services de renseignement intérieurs. Un travail de fourmi qui, via la surveillance des éléments suspectés de vouloir attaquer le pays, accumule information sur information jusqu’à être en mesure de réagir avant le drame. Lequel a ici pu être évité. En espérant qu’il en soit de même par la suite.