Quel terrible verdict. Comment peut-on condamner une personne responsable d’un infanticide à une peine aussi légère ? Pour rappel, Cécile Bourgeon et son compagnon avaient, en mai 2013, tenté de faire croire à l’enlèvement de Fiona, 5 ans. Et cela devant les caméras, la larme à l’oeil. Au final, l’enquête finit par démontrer en septembre 2013 que Fiona est morte. Tuée par sa mère et son beau père. Depuis lors, aucun des deux n’a voulu révéler l’emplacement du corps de la petite. Probablement parce qu’ils espéraient s’en sortir en niant les faits. Pas de corps, pas de preuves. Un raisonnement odieux qui aura malheureusement permis à Cécile Bourgeons de s’en sortir. 5 ans de prison ferme au bout de cinq heures de délibération par les jurés.
Pourtant, le parquet avait requis trente ans de réclusion criminelle à l’encontre des accusés. Seul le beau père a été condamné à vingt ans de prison. À noter que les jurés font parti d’un jury populaire. Autrement-dit —> Des gens ordinaires sans connaissance particulière en droit. Suite à cette décision, l’avocat de Cécile Bourgeon a bon espoir de la remettre en liberté d’ici trois mois. Dans un monde normal, ce type de crime vaudrait la perpétuité. Mais pas ici. Pas en France où l’amas de procédures, tantôt rocambolesques, tantôt inadaptées, ont rendu possible ce verdict impensable. Il ne reste plus qu’à espérer que le parquet fasse appel et que ces deux monstres soient à nouveau jugés. Pour de bon, cette fois-ci.