Symboliquement, c’est toute une page qui se tourne pour Cuba. Et autant dire que les réactions à la mort de Fidel Castro n’auront jamais été aussi contrastées. D’un coté, les larmes et une pluie d’éloges pour ce père de la révolution cubaine qui, avec Che Guevara, est vu comme ce « héros » ayant permis à Cuba d s’affranchir de l’impérialisme américain. De l’autre, des cris de joie pour la disparition d’un dictateur n’ayant pas hésité à réprimer dans la violence et dans le sang ceux qui osaient se mettre sur sa route. En somme, une dictature communiste répressive plutôt qu’un régime communiste mû par la solidarité et l’amour du peuple cubain. D’ailleurs, en parlant de Cuba, quid de la réaction du peuple ?
Officiellement, le pays est en deuil pour 9 jours d’affilée. Officieusement qui sait ce que ressentent les Cubains en ce moment? En Floride, le constat est clair —> « Sa mort est le plus grand des soulagements ». De 1959 à 2006, Fidel Castro aura dirigé l’île cubaine d’une poigne de fer —> Défiant onze présidents américains les uns après les autres. En 1962, lors de la crise des missiles, le monde est sur le point de basculer dans une guerre nucléaire. Il n’en sera finalement rien. Grâce à l’administration de Barack Obama, les relations cubano-américaines ont enfin pu reprendre et l’ambassade US a rouvert ses portes à La Havane depuis août 2015. Il n’y a plus qu’à espérer que le quotidien des cubains continue à s’améliorer. Et de même pour l’ensemble des libertés civiles. Fidel Castro avait 90 ans.
Fidel Castro. pic.twitter.com/z4l1Iw3PYq
— ☭ Feker ☭ (@Fekerfanta) 26 novembre 2016