Elle encourt jusqu’à 10 ans de prison et c’est parfaitement mérité. Depuis au moins 2011, une femme de Shenzhen (Chine) surnommée la Princesse Pangolin n’a de cesse de s’afficher sur Weibo et Instagram en train de déguster des animaux menacés d’extinction. Tel est son dada, son plaisir absolu. Et le sadisme va jusqu’à détenir les dits-animaux dans des cages avant de les tuer puis les cuisiner. La liste serait trop longue à décliner mais sachez que parmi les pauvres bêtes, on retrouve des cygnes, des hiboux, des serpents et des pangolins. Soit ce mammifère fourmilier reconnaissable à son corps recouvert d’écailles. Depuis des années, le pangolin figure en tête des espèces animales les plus menacées au monde. Traqué pour être ensuite revendu sur le marché asiatique (notamment la Chine, le Cambodge, l’Inde, la Birmanie, la Malaisie, le Vietnam et la Thaïlande). Sa chair et ses écailles sont particulièrement prisés.
Une viande « savoureuse » et des vertus pharmaceutiques censées augmenter la durée de vie —> Il n’en fallait pas plus pour capter l’intérêt de la Princesse Pangolin. Sa soif de sang vis-à-vis de l’espèce fut telle que les internautes ont fini par lui donner ce surnom. Or, depuis quelques années, les autorités chinoises commencent à mettre en place des mesures en vue de juguler le commerce illégal du pangolin. Et pour cause –> Si le braconnage continue de rester impuni, il n’y aura plus de pangolin sur Terre. Il n’aura fallu que quelques heures pour que la police de Shenzhen localise et arrête cette « Princesse » qui n’a évidemment rien de tel. En espérant que cette arrestation envoie un signal fort à tous ces monstres prenant plaisir à se nourrir d’animaux en voie d’extinction.