Une jeune chercheuse de Stanford, Samar Alqatari, a récemment découvert un moyen d’assouplir les cellules photovoltaïques de manière à pouvoir créer des panneaux solaires flexibles et miniaturisés. Cette découverte avait d’abord été initiée par Alan Heeger (prix nobel de chimie 2010) mais sans le coté miniaturisation. Ce qui veut dire que nous pourrions voir arriver dans un futur proche des smartphones, casques audio voire des vêtements fonctionnant à l’énergie solaire !
On pourrait par exemple imaginer des tissus changeant de teinte selon la lumière du soleil ou bien encore des vêtements chauffants ou refroidissants : le champ d’applications, combiné à la nanotechnologie, est vaste et prompt à bien des promesses ! La cerise sur le gâteau ? Les coûts de production pour de tels matériaux seraient à la porté du plus grand nombre.
Et cela alors que les panneaux solaires traditionnels, en plus d’être rigides, nécessitent une conception fastidieuse et lourde en coûts. Il y a donc tout à gagner à poursuivre dans cette voie d’autant que l’industrie du solaire n’en est encore qu’à ses balbutiements. Le tout va être maintenant de trouver les appuis industriels nécessaire (si possible de grands noms) afin d’atteindre une production en masse le plus tôt possible.
Après reste tout de même à voir le rendement de ces films photovoltaïques ainsi que leur durée de vie. Pourra t-on, pour les smartphones, ne plus avoir besoin de batteries classiques ou seront-elles tout de même indispensables ? Combien de temps les panneaux devront-ils rester au soleil (plein ? couvert ?) avant d’être complètement chargés ? Réponse d’ici 4/5 ans…