Tout est à reconstruire. D’où la promesse du 1er ministre, Edouard Philippe, d’indemniser aussi tôt que possible ces habitants qui, du jour au lendemain, se retrouvent sans foyer. Dès demain, l’état de catastrophe naturelle sera signé eu égard aux îles de Saint-Martin et Saint-Barthélémy. Le dernier bilan fait état d’au moins 4 morts et d’une cinquantaine de blessés. Sachant que la situation à Saint-Barthélémy reste très floue. La plupart des liaisons téléphoniques n’aboutissant pas, personne n’est en mesure de jauger l’étendue des dégâts. Une seule chose est certaine —> Les deux îles ont été détruites à plus de 50%. L’unique station de traitement des eaux usées à St-Barth ne fonctionne plus et de même pour la centrale thermique à St-Martin. Les secours ont encore beaucoup de mal à intervenir sur les lieux sinistrés. Des chiens secouristes commencent à être dépêchés sur les lieux afin de retrouver les rescapés.
Un retour à la normal pourrait prendre des mois. En attendant, beaucoup d’habitants de Saint-Martin et Saint-Barthélémy ont exprimé leur souhait de quitter les îles. « Parce qu’il ne reste plus rien ». Sans compter cette impression d’avoir flirté avec la mort. Comme si tout cela ne suffisait pas, deux autres ouragans pourraient frapper à nouveau Les Antilles. On déplore au moins trois morts à Porto-Rico, un mort à Anguilla et un mort à Barbadua. L’occasion de réaliser à quel point nous sommes chanceux de vivre à des endroits qui nous mettent à l’abri de ce type de cataclysme. Mes pensées aux victimes, à leurs familles et à leurs proches. Courage aux rescapé(e)s.
