« Faible ! Faible ! Faible ! » ne cesse de fanfaronner Sakuya Kamoshida qui interprète Monme. Face à lui, un Melt Narushima transcendé depuis qu’il a su revigorer les foules avec son Kizami frustré au plus haut point. À quelques mètres du binôme, Kana Arima a.k.a Tsurugi se retire au profit de sa collègue et soi-disant rivale, Akane Kurokawa. A.k.a. la Princesse Saya dirigeant la faction de Shibuya. « Ça me va de lui laisser la lumière ». […] « Tu aurais dû mettre plus d’énergie lors du dernier acte » lui reproche son comparse, Taiki Himekawa. A.k.a. le héros de la pièce, Blade. « Quel choix avais-je ? » rétorque Kana. « Tu joues en tant que lead et Akane joue comme si elle souhaitait s’emparer du rôle principal ! Si tout le monde se laisse gouverner par sa cupidité, la pièce n’en ressortira pas grandie ». « Hm… ». Manifestement, il semblerait qu’il y ait une marge d’action au sens de laquelle Kana n’ose pas s’aventurer. « Prête pour la suite ? ».
Je ne m’attendais certainement pas à ce que Aqua puisse faire du ad-libbing ! Soit de l’impro à la volée. Remercions Taiki Himekawa pour son culot légendaire ! Tout ça pour Kana… J’ignorais que sa mère voulait, jadis, faire partie de l’industrie de l’entertainment. Au point de pousser sa fille à jouer dès le plus jeune âge. Et ça a marché. Seulement, lorsque la popularité de Kana a décliné, sa mère en a fait autant. Se transformant en VRP et allant jusqu’à harceler les équipes de multiples demandes. Tout ça pour Kana. Tout ça pour… elle. Combien de parents de stars sont dotés du même vice ? Quoiqu’il en soit, Aqua était là pour lui montrer que la cupidité peut parfaitement être une cupidité pour peu qu’on la contrôle à notre guise. Et quelle mise en scène radieuse pour nous le montrer ! Kana est résolument le rayon de soleil de cette pièce. L’inverse de notre héros qui, pour continuer à percer dans l’acting, a finalement choisi de ne plus l’apprécier. Ainsi est-il capable de contrôler sa haine. Ainsi est-il capable de frôler le firmament aux cotés des étoiles.