« Comment oses-tu blesser mon camarade ! » tonne Tsurugi alors qu’elle et Blade accourent au secours de Kizami. « Si vous poursuivez votre invasion… » les prévient Monme. « Notre faction de Shibuya agira en conséquence ». Hélas, lorsque Sakuya Kamoshida prononça la fin de cette phrase, un effet sonore en couvrit une majeure partie. « Est-ce que je répète le tout ? ». « Je ne supporte plus ton marmonnement ! » improvise Kana Arima. « Si je te transforme en amas de chair, tu te la fermeras pour de bon ? ». « Je savais qu’elle était douée… » réalise Monme. « Mais au point de lire mes lèvres et de répéter ce que j’ai dit à sa façon ? ». « Son timing était naturel au possible » observe dans les coulisses le directeur du spectacle, Toshiro Kindaichi. « J’ai beau avoir la sensation de m’être amélioré… » souffle Melt Narushima. « Un abysse de compétences me sépare de ces gens-là ». […] « Que devrions-nous faire ? » s’interroge Monme. « Je suis le bras droit de la Princesse Saya et, se faisant… » lui répond Touki. « Je n’en suis que le bras exécuteur ». Oui, il est temps pour Aqua et Akane d’entrer en scène.
La transition entre les aspirations candides de Kana-chan et la détermination froide de Arima à la surpasser… J’en ai eu des frissons ! Décidément, la mise en scène de Oshi no Ko est imparable. En plus d’être combiné à une esthétique de premier ordre. Voir la conception d’acting de Akane, égoïste et visant à supplanter ses rivaux, et celle de Arima, se synchronisant avec les directives de la réalisation, se confronter fut vivifiant. Il me tarde de voir les efforts de Akane et Aqua jadis porter leurs fruits. À savoir contraindre Kana-chan à redevenir l’enfant capricieuse et talentueuse qu’elle fut jadis. Sa performance ne peut pas se conclure ainsi ! Il faut qu’elle s’illumine de la même façon qu’elle l’avait fait lors du premier show de Komachi B. Fichtre l’épisode est passé tellement vite… Mais quel spectacle !