
« On est dans Playboy ! » se réjouit Ruby en montrant la photo de Komachi B à ses copines de classe. « Et on participera parfois à l’émission d’idols, U Station ! ». Enfin Ruby se sent-elle intégrée à sa classe de talents ! « Tu te faisais encore du mouron pour ça ? » s’étonne sa pote pin-up, Minami Kotobuki . « Bien sûr que oui ! Je me sentais délaissée chaque fois que vous parliez de vos expériences de travail ! ». « Personnellement… » intervient sa camarade actrice/modèle, Frill Shiranui . « C’est le fait de parler à des collègues de travail qui me stresse ». « Hein ?! ». « On peut vite penser que tu te la pètes, ahah » explique Minami. « Par exemple… » reprend Frill. « J’aimerais mentionner que Douyama-kun m’a invité à diner mais si je le sais, on dira que je me la pète ». « Tu te la pètes ». « Tu m’as eu ». Fichtre, à coté, l’anecdote de Ruby parait si fade. Il faut dire que Douyama est l’un des acteurs les plus connus au Japon. « Tu penses accepter ? » l’interroge Minami. « J’en sais trop rien… Apparemment, il aime jouer avec les femmes ». « Pauvre de toi ». Il semblerait que Ruby Incognito ait encore un long chemin à faire.

Cette expérience incognito de Akane et Aqua dans un spectacle 2.5D fut bien plus intéressante que je ne l’aurais pensé ! Par exemple, je ne m’imaginais pas un gradin capable de tourner à 360° ! Ce qui permet de faire la transition entre différentes scènes de manière bien plus fluide et naturelle ! Entre ça et l’utilisation du vent ainsi que toutes sortes d’artifices contribuant à l’immersion… Je me demande si on a ce genre de pièce sur Paris ? Je ne pense pas. Quoiqu’il en soit, cet épisode m’a permis de remettre en perspective l’adaptation de GOA-san, le chargé de script, et le fait que l’auteure originale de Tokyo Blade, Abiko Samejima, en soit révulsée. Ce que Abiko a en tête, c’est une adaptation théâtrale classique. Pas une adaptation aussi innovante ! D’ailleurs, le fait qu’il ait écrit le script de la pièce qu’ont vu Akane et Aqua veut tout dire ! Il faut lui laisser sa chance ! Abiko Samejima, en tant que sensei vénérée de Taiki, peut changer la donne ! J’ai par ailleurs adoré l’introspective sur les coulisses du manga hebdomadaire (quel enfer). Et la compétition malsaine mais humaine entre collègues (quel enfer-bis).
