
Il va falloir revoir… tout le script ? Autant dire que derrière sa timidité manifeste, l’auteure de Tokyo Blade, Abiko Samejima, est impitoyable. […] Il y a plusieurs semaines de ça, premier meeting du spectacle : Kana Arima ne s’attendait pas à voir son collègue de Sweet Today, Melt Narushima, si… repentant ? « J’ai étudié depuis ces neufs mois et… Je pense être à la hauteur cette fois-ci ». Il ne reste plus qu’à en avoir le coeur net. […] Décidément, l’équipe en charge de l’adaptation live de Tokyo Blade est AAA ! « Avec de tels talents, je vais pouvoir tout donner ! » réalise Kana. En revanche, voir Aqua et Akane préserver les apparences de leur faux couple a le don de l’agacer. « Bref, place au boulot ! ». [….] « J’aurais dû m’en douter… » soupire la senpai et collègue de Abiko, Yoriko Kichijouji. « Elle est le type de personne à tout vouloir contrôler et ne rien donner ! Le contraire de moi sur l’adaptation de Sweet Today… ». Ainsi l’enfer de la réécriture se mit-il en place.

Je ne pensais pas m’intéresser autant aux coulisses de la réécriture eu égard à l’adaptation d’une dite oeuvre. Mais Oshi no Ko y parvient sans mal. Quand bien même l’on peine, pour l’instant, à saisir le fil rouge de l’intrigue. Il n’empêche, on voit, à travers la frustration de Abiko-sensei, combien le nombre d’intermédiaires dans la transmission d’un message n’est PAS une bonne idée. Tout est atténué voire transformé. Je me suis senti mal pour M. GOA, le chargé de script. Il avait vraiment l’air de vouloir bien faire et a travaillé sans cesse pour offrir le meilleur script qui soit. C’est dingue de voir que, parfois, les meilleures intentions ne suffisent pas à satisfaire le bon sens créatif de l’auteur(e). Allez, la suite ! Hâte de voir ce que donnera le date Théâtre entre Arima et Aqua, krkr.
