Depuis qu’elle libre, Cindy vit la belle vie et tente, à sa manière, de rattraper le temps avec sa fille. Quand bien même-ci est persuadée qu’il s’agit de sa soeur. « Y a du rouge dans ton omelette… » s’écrie Monica. « Tu me donnes des oeufs aux règle ?! ». « Tchiip ! C’est de la viande ! Pour emmagasiner toutes ces protéines qui te rendront forte comme pas deux ! ». Mis à part ça, la guerrière s’apprête à enchainer trois entretiens aujourd’hui ! Objectif —> Trouver le plus vite possible un travail. « Dis-moi que je n’étais pas si terrible que ça » implore Cindy à sa mère après que Monica soit partie à l’école. « Crois-moi, elle est pire que ça d’habitude ! Continue à faire ce que tu fais ! ». Par-fait ! […] Maintenant que sa chère matriarche et son cher Hopper se sont appropriés le trafic de stupéfiants, Daya et sa team recherchent une nouvelle mule. « Et pourquoi pas le professeur asiatique qui enseigne le GED ? » s’aventure Adeola. Va pour le prof asiat ! Que l’intéressé le veuille ou non. « Chantons-lui la berceuse des gens heureux ».
C’est lorsqu’on entend parler d’horreurs telles que la mutilation génitale sur les femmes qu’on réalise à quel point ce monde est un enfer. Et combien l’être humain peut parfois être un monstre sans empathie aucune. Ici, dans le cas de Shani, son sexe a été mutilé au nom du « respect des cultures » et d’une tyrannie patriarche aussi odieuse qu’insupportable. Parfois, je m’imagine ce que je ferais si j’étais investi des pouvoirs d’un dieu. Être capable de faire une différence en sauvant des vies et en neutralisant des monstres sans qu’ils ne puissent y faire quoi que ce soit. Désolé pour la parenthèse. Il est 4h35 du matin et j’ai tendance à moins filtrer mes pensées. Bref ! Comme on pouvait s’y attendre, la berceuse des gens heureux a cessé pour Cindy. Mais peut-être est-ce une bonne chose ? À force d’écouter des chimères, on risque de finir sans rien. Et Lorna Morello pourrait bien être parvenue au bout de la chanson.
