« J’ai entendu ton appel à l’aide, Suiryu… » lui dit Saitama alors que le malheureux pleure à chaudes larmes. « Tu t’es bien débrouillé. Je m’occupe du reste ». « Un héros, tu dis ? » s’amuse Bakuzan. « Tu te pointes ici pour essayer de te faire un nom ? Ne me fais pas rire ! Tu ne réalises même pas à quel point tu ne vaux r… ». C’est à partir de cet instant que Bakuzan réalisa que le héros en question n’était autre que ce « Charanko » l’ayant mis K.O. sur le ring. « Huhhhh ?!! ». « Huh ? On s’est déjà rencontré ? » s’interroge Saitama. « Toi !!! » rugit celui qui est désormais un monstre de niveau Dragon. « Maintenant que j’ai évolué, tu vas souffrir un maximum !!! ». Ettt c’est le coup de pied. « Ho, vous-aussi ? » se contente de répondre Saitama alors que Grimasse, Ling Ling et Zakos gisent par terre. « Tu as résisté à mon attaque ? » s’étonne Bakuzan en répliquant par un autre coup. « Alors que dis-tu de ç… ».
Même en faisant tout pour ignorer la réalisation médiocre de cette S02, difficile de ne pas faire la moue. Quand bien même cet épisode sauve les meubles grâce à la très belle écriture de ONE. Premier éclat —> L’intervention magistrale de Saitama qui, après avoir disposé de Bakuzan, nous sert la tête de Gouketsu sur un plateau d’argent. Histoire de montrer une énième fois à quel point personne ne pourra être à sa hauteur. Ce qui nous amène au deuxième éclat —> Le discours de King après avoir assisté au bureau des larmes de Saitama-kun. Certes, son mal être est légitime. Depuis le tout premier épisode, nous voilà face à un héros qui se sent vide. Parce qu’il est devenu invincible et indestructible. Plus rien ne peut le faire vibrer et il ne pourra jamais dépasser ses limites vu qu’il n’en a plus. Pourtant, King lui fait remarquer à quel point le Héros Ultime est bien plus qu’un corps parfait. Il s’agit d’incarner un symbole moral auquel tout le monde puisse se rattacher et, ce à jeu-là, Saitama est loin d’avoir atteint un tel prestige. Ne serait-ce que par le fait qu’il « s’ennuie à mourir » alors que tant de personnes ont besoin de lui. Allez, la suite ! Pauvre Garou…