Je ne pensais pas que ces retrouvailles me feraient monter autant les larmes. Il faut croire que j’ai sous-estimé Oda-sensei. Le chemin narratif menant à la rencontre entre Robin et Saul. Plus de 22 ans après leur séparation était brillamment bien écrit. J’avais d’ailleurs oublié l’horrible acte commis par Sakazuki Akainu lors du massacre d’Ohara. À l’encontre de ce navire rempli de civils espérant échapper à l’incendie. Tués par le feu pour couvrir un génocide. Et tout a été mis sur le dos de Robin qui, à seulement huit ans, a dû fuir encore et encore les velléités meurtrière du monde entier. Évidemment, elle a songé à en finir mais les derniers mots de sa mère, « Tu dois vivre ! », et le rire de son seul ami, « Dereshi Shi Shi ! », lui ont permis de survivre jusque là. Parmi tous les protagonistes de la Mugiwara Team, Robin est peut-être celle dont le flashback m’a le plus touché. Elle n’était qu’une enfant et a vécu l’enfer durant près de vingt années. Avant que Luffy ne se pointe, personne ne lui a témoigné la moindre empathie. Terrible et si réaliste eu égard à la vraie vie. Combien d’enfants ont dû vivre ce genre de moments dû aux circonstances de leur naissance ?
On en oublierait presque l’incroyable vie présente à Elbaf qui défile sous nos yeux. Mais il faut savoir reconnaitre ses priorités ! Tout comme Luffy qui n’a pas cillé d’un cil quant à l’envie de voir l’homme qui a sauvé sa nakama plutôt que profiter d’un banquet qu’il attend depuis des années. Par ailleurs, vous noterez que Robin n’a pas quitté Bonney depuis le départ de Egghead. Il est évident qu’elle voit une partie d’elle-même dans cette petite fille qui n’a plus à prétendre vivre comme une adulte. « Félicite-moi d’être en vie ». « Dereshi Shi Shi ! Bien sûr que je vais te féliciter ! Une enfant comme toi contre le monde entier ?! Félicitations d’être restée en vie durant 22 longues années ! ». Bravo, Robin ! Tu es fabuleuse.
