« Heyyyy bébé ! T’as l’air chaude, toi ! »
En vue de réaliser une « expérience sociale » sur le harcèlement de rue et sa triste banalité, Noa Jansma, étudiante de 20 ans, a décidé de se prendre en selfie dès qu’elle croiserait des lourds. Soit ces hommes qui « abordent » les femmes en les interrompant, en les sifflant, en les « complimentant » sur leur physique et en insistant comme des boeufs. Au final, ce genre d’acte est tellement quotidien que beaucoup de filles n’hésitent plus à monter au créneau pour dénoncer ces comportements. D’abord, il y a les lourds de base qui se « contentent » de siffler et alpaguer en mode « Je te ferai bien des bêtises ». Et c’est déjà trop. Puis il y a les lourds sociopathes qui vont non seulement harceler leur cible mais la suivre en vue. Ce type d’individu peut avoir recours à la violence et est de ce fait extrêmement dangereux. D’où la nécessité d’appeler encore et encore les gouvernements à une tolérance zéro. Eu égard à ces sous-hommes n’ayant aucune once de savoir-vivre, de respect de l’autre et de décence.
« J’aimerais te faire plein de choses, tu le sais ça ? »
« Hey, bébé ! *Bruit de bisous* Hey, je te parle ! »
« Hey ! Tu vas où ? Je peux venir avec toi ? Hein ? Dis ? » (Il l’a suivi pendant 10 minutes)
Depuis quelques années, le harcèlement de rue commence à être dénoncé. De même que le harcèlement tout court. Mais ce n’est pas assez. La justice est trop laxiste dès qu’il en vient à ces dégénérés qui considèrent la femme davantage comme un morceau de chair. Plutôt qu’un être humain à part entière. La bonne éducation des moeurs est décidément une denrée bien rare. Dans le cas de Noa Jansma, des hommes de tout âge l’ont tantôt sifflé, abordé avec insistance et parfois suivi. À pied ou en voiture. Toujours avec ce même sourire malsain. Dans un monde « presque parfait », il serait possible de signaler ces comportements facilement. De même, tous les harceleurs de bas-étage seraient systématiquement affichés. Il m’est arrivé une fois de devoir m’interposer parce qu’une femme se faisait lourdement accoster par une énergumène. J’ai ensuite prévenu la RATP qu’un type louche trainait dans les parages et l’information a été relayée. Le problème est que même s’il se faisait attraper, il ne risquerait pas grand chose. Vivement que ça change.