Depuis que le frère de Ramon Arellano, Benjamin, est parvenu à sceller un nouveau deal avec Miguel, tout aurait dû leur sourire ! « Ces vauriens nous auraient payé la taxe et tout serait redevenu comme avant ». Alors pourquoi Ramon gues’acharne t-il à la mitraillette sur de pauvres poissons suspendus à un arbre ? Peut-être parce que rien ne s’emboite pas comme il faut. Au contraire, tout fout le camp. […] « Les frères Arellano contrôlent Tijuana et Amado a été envoyé à Juarez pour veiller sur Pablo Acoasta » explique Gonzales Calderoni à la Team Walter. « On sait déjà tout ça » s’agace Danilo. « Tiens donc ? Et vous saviez que le Sinaloa passait de la cocaïne par Tijuana via les frères Arellano ? Qui plus est, ils se détestent ! Les frères ne veulent plus partager leur plaza ». « Continue » lui dit Walt. « En compensation, Félix a instauré une taxe sur la came passant par Tijuana mais Palma et ses gars ont retiré leur cocaïne parce qu’ils ne veulent rien payer ». « Combien ? ». « «300 ou 400 kg ». Autrement-dit, des risques énormes vont être pris pour transporter la coke invendue autre part. « Ne pas louper le coche lorsque ça arrivera… Voilà notre prochain objectif ».
Utiliser des femmes de ménage du Sinaloa pour refourger discrétos la came d’Isabella Bautista ! Bien pensé, Enedina ! La soeur du clan Arellano a « simplement » racheté une compagnie de services à la personne, qui embauchait (exploitait) de pauvres femmes en les faisant nettoyer les chambres d’hôtels américains. Enedina s’est ensuite octroyée le poste de comptable et a distribué un salaire complet à ces dames. Pour peu qu’elles acceptent de transporter de la drogue dans leur bac de linge sale. Des mules, en somme ! Force est d’admettre que le business de la drogue recèle d’ingéniosités en tout genre. Et lorsqu’une opportunité se crée, ne pas louper le coche semble être la règle. Qu’importe les transgressions morales ou éthiques qu’un tel choix implique. Mais au-delà de tout ça, il y a également la part de risque que cela implique. Dans le cas de Miguel, son alliance avec Don Juan Nepomuceno Guerra, Roi de l’Opium ayant ouvert ses réseaux au marché de la cocaïne, n’aura pas duré longtemps. Au profit des Colombiens du Cartel de Dali. Et quel coup de filet de la Team Walt ! Satané tunnel d’El Chapo. Sa marque de fabrique… « Vous voulez démanteler un empire ? Divisez-le jusqu’à ce qu’il s’effondre ». Dans le sang et la douleur.
