Des adieux émouvants en l’état. Même si je dois admettre ne plus faire confiance à Nakaba Suzuki en matière de gros dramas. Un peu à la manière d’un Hiro Mashima (Fairy Tail) qui fait mourir Makarov pendant plus d’une dizaine de chapitres avant de le faire ressusciter. Cet unique Éclat de Soleil est-il destiné à renaitre de ses cendres ? Ou Merlin et les autres porteront-ils son souvenir dans leur coeur jusqu’à la fin des temps ? Il est encore trop tôt pour le dire. Une chose est sûre —> Malgré un amas de facilités scénaristiques et autres downgrades inutiles à mon sens (tout ça pour redonner à Meliodas son statut de tout-puissant), Escanor restera le personnage le plus apprécié de Nanatsu no Taizai. Sa puissance absolue. Sa prestance. Son arrogance. Sa magnificence. Tout rayonnait chez lui.
Même sa forme basique, maigrelette et chétive, savait faire preuve de courage lorsqu’il le fallait. Sans oublier ces poèmes contant l’amour sous mille et une formes. J’ai été agréablement surpris de voir qu’à la fin, Merlin s’est décidée à embrasser le seul homme qui ne l’ait jamais aimé. Une relation platonique aussi belle que désespérée. Et pourtant, l’Éclat de Soleil aura fini par faire émerger une rosée d’amour dans le coeur d’une sorcière solitaire. Adieu, Lion de L’Orgueil. Adieu, Escanor-sama. Je me souviendrai pour toujours de cette joute légendaire contre Estarossa et la correction qui s’en est suivie. Voilà où mène l’Amour d’Une Vie ! Des confins du soleil jusqu’aux firmaments des étoiles. Sachez-le –> Les braises continueront de souffler dans nos oasis meurtries mais ô combien redevables. En espérant que ce passage soit aussi réussi eu égard à l’adaptation anime. Laquelle, pour l’heure, est catastrophique à mes yeux. Il serai temps que les studios arrêtent d’adapter des oeuvres populaires si elles n’ont pas le budget d’animation qui suit derrière.