Quel chapitre de folie pour Katsuki Bakugo ! Oui, le faire mourir aurait été un tournant sans précédent dans l’ADN shonen de MHA. Mais, depuis le départ, Kohei Horikoshi nous fait comprendre qu’il ne sera jamais prêt à faire mourir les protagonistes principaux de son oeuvre. Qu’il s’agisse de All Might échappant de justesse à son funeste destin grâce à la « puissance de l’Amour » ou Bakugo survivant à un coup fatal grâce au « sacrifice » d’un senpai. Oui, « sacrifice » vu que Shinya Kamihara a.k.a. Edgeshot survit également, ahah. À ce rythme, je ne serais même pas surpris d’apprendre que Himiko Toga a elle-aussi survécu. Clairement, il ne faut pas espérer de MHA une dramaturgie conséquente. En revanche, en termes de symbolique, de mise en scène et d’arcs narratifs, il y a de quoi être satisfait. Ici, le fait que Kacchan ait atteint le pallier dont il rêvait tant (a.k.a. être reconnu en tant que héros par son modèle de vie) le transforme de facto en « Boss Final ».
All For One ne peut que perdre et il commence à le réaliser. Tout joue contre lui. Même ces parias qu’il a manipulé dans l’ombre ont fini par se tourner vers la lumière. En lieu et place du statut de « Boss Final », AFO se transforme petit à petit en larve écrasée par l’histoire. Compte tenu de la Force Shonen présente dans l’oeuvre, il est désormais probable que le scénario suive un Happy Ending pour le reste des forces en collision. Avec la culmination du duel Shigaraki v Deku qui se soldera par une défaite du premier et l’émergence du petit Tenko Shimura. A.k.a. l’humain « méritant d’être sauvé par le héros ». Pour revenir à Kacchan, les nombreux parallèles entre lui et le second utilisateur de One For All me font penser qu’il existe un lien de sang entre ces deux-là. On notera également la présence des deux bouts de chou, Mahoro et Katsuma. Ce qui canonise de facto le film Heroes Rising dans lequel ils sont tous les deux introduits.
