Je réitère la critique que j’avais adressé à l’encontre du précédent chapitre —> Kohei Horikoshi devrait faire une longue pause plutôt que de tout donner et publier des chapitres de 9 pages toutes les deux semaines. D’un point de vue lectorat, c’est agaçant vu que le rythme avance à peine. D’un point de vue santé, il est primordial. que Kohei-san prenne soin de lui et écoute les avis de ses fans et comparses. Enfin… J’ai cru comprendre que les mangaka étaient très têtus. Ajoutez à cela la culture du travail obsessionnelle du Japon et vous obtenez ce genre de situation on ne peut plus périlleuse. « Ce monde » que rejette Himiko Toga devrait également être rejeté par l’auteur. Ceci-dit, j’imagine que s’il s’entête à dessiner de courts chapitres, c’est qu’il en a envie. Et, qu’on le veuille ou non, rien ne peut s’opposer à la volonté d’un individu résolu à aller au bout de ses rêves. Quitte à ce qu’il s’embourbe dans ses mauvais choix.
Quoiqu’il en soit, outre le contexte problématique des derniers chapitres, je dois bien admettre ne pas accrocher à l’arc narratif actuel de Toga. Le fait qu’elle rejette ce monde qui l’a rejeté en premier est très intéressant mais le Talk no Jutsu de Ochaco l’est beaucoup moins. Surtout si c’est pour aboutir aux larmes d’une Himiko enfant enlacée par sa première amie Héros. J’ai un peu trop assisté à ce genre de dénouement très shonen par le passé et je n’ai pas spécialement envie que MHA s’y adonne à son tour. Pour autant, il va probablement falloir que je me fasse une raison. En espérant une dramaturgie conséquente. Pour l’heure, tout est en suspens. On ignore qui est mort et qui survivra. Kohei va t-il enfin oser faire tuer des protagonistes principaux ? Ou opter pour un Happy End à la Fairy Tail ? Wait & see.
