Un bon chapitre malgré son faible nombre de pages (que je n’avais d’ailleurs pas remarqué avant qu’un internaute n’en fasse la mention). L’occasion de souligner à nouveau la situation préoccupante des mangaka oeuvrant sur des magazines hebdomadaires. Avec le nombre de détériorations physiques et mentales dues à la charge démesurée que cela implique, la Shueisha et les autres maisons d’édition semblent ne toujours pas avoir pris les mesures qui s’imposent. Ici, au regard de Kohei Horikoshi, cela fait un moment qu’il souffre de problèmes de santé. Une option raisonnable serait de lui permettre de travailler ses planches au rythme qu’il souhaite. S’il doit prendre une pause de deux ou trois semaines pour se reposer, qu’il la prenne sans que cela n’affecte l’avenir de My Hero Academia. Cela étant dit, il arrive aussi que les mangaka eux-mêmes insistent pour dessiner malgré leur santé déclinante et l’avis défavorable de leur éditeur… Enfin ! Abordons le Cinquième Élément de la famille Todoroki.
Encore une fois, Kohei-san nous fournit un visuel particulièrement beau et détaillé. À la fois sur le plan esthétique et scénique. Le passage où cette femme (inconnue ?) prie à la vue de l’explosion provoquée par Dabi et cela alors que Iida et Shoto s’en rapprochent à grande vitesse m’a particulièrement impressionné. J’imagine que Dabi va pouvoir être sauvé in-extremis par le Cinquième Élément qu’il avait tant maudit par le passé. Lui apportant cette paix intérieure qu’il n’a eu de cesse de rechercher. Ceci-dit, je n’éloigne pas le spectre d’une issue plus tragique où Eiji se sacrifierait en emmenant son fils avec lui. Depuis le temps qu’une ombre pèse sur ce personnage si complexe et brisé. Wait & see ! Le fait de revoir les sales gosses du stage de rattrapage m’a fait sourire, ahah. Manifestement, ils gardent un souvenir ému de Shoto… Allez, la suite !
