Un autre chapitre masterclass ! Quand bien même l’effet d’annonce est derrière nous… Qu’il est terrible de voir s’écrouler, du moins en partie, la Société des Héros ! Pour autant, je pense que beaucoup de citoyennes et citoyens continueront de les soutenir, ne serait-ce que par automatisme et désir de ne pas se soulever pour peu qu’ils aient un toit sous leur tête. L’image du Héros exemplaire et sans reproches, en revanche, n’est plus. En mettant à jour le monstre que fut Endeavor et cette bascule qui transforma Touya, un triste jour d’hiver, en criminel, les cartes ont été redistribuées. Là où réside le génie machiavélique de Dabi est d’avoir attendu aussi longtemps avant de révéler son sinistre secret. Dès qu’il a pu avoir accès au réseau d’expertise de Tomoyasu Chikazoku et ses compétences en hacking, Dabi a su que le timing ne pouvait pas être plus apprêté. Petit bonus —> L’opportunité de travestir la réalité en rendant le meurtre de Twice par Hawks injuste et ignoble. Lui, le fils d’un criminel.
Face à ces révélations, le monde reste silencieux. D’autant plus que Dabi a pris soin de prouver par un test ADN que lui et Eiji Todoroki étaient bel et bien liés par le sang. À ce propos, le N°1 est incapable de bouger. Paralysé face au retour de karma de ses mauvaises actions. « Un jour d’hiver où il faisait particulièrement froid et où l’air était sec, la colline où nous avions coutume de nous entraîner s’est embrasée ». On ne retrouva qu’un morceau de mâchoire de Touya. « Et pourtant… » se rappelle Eiji. « J’étais persuadé que tu étais encore vivant ». Voir Shoto en pleurs appeler Eiji « Papa » en le suppliant de reprendre ses esprits et de protéger ses amis est un crève-le-coeur. Tenez-le vous pour dit —> Horikoshi vient d’entrer dans la Cour des Grands et il compte bien y rester ! Hâte de voir si Best Jeanist pourra apporter un tant soit peu de lumière dans cette chapelle de ténèbres.
