Kohei Horikoshi est en train de bâtir un sacré character building autour de Endeavor. Ici, l’accumulation des expériences qu’il décrit est primordial à tout un chacun. Même les plus distraits d’entre nous finissent par s’améliorer à force de répéter tous les jours la même chose. Qu’il s’agisse du sport, de l’écriture, de l’art oratoire ou de n’importe quelle autre forme d’art. La régularité et la persévérance sont les clés de toute réussite. Bien sûr, il existe des exceptions, des « génies » du type All Might. Mais même dans leur cas, l’entrainement assidu est un gage de sérieux. Plus les chapitres défilent, plus nous comprenons pourquoi Endeavor est l’actuel N°1. Il ne laisse absolument rien passer et fait tout pour sauver la moindre vie civile sous sa surveillance. L’occasion de faire la part des choses entre des faits héroïques incontestables et une personnalité qui, durant de trop nombreuses années, fut comparable à celle d’un tyran.
Voilà pourquoi le personnage de Enji Todoroki est si intéressant. Parce qu’il n’est pas tout blanc tout noir et que cette accumulation des expériences lui sert présentement à devenir quelqu’un de meilleur. Du moins sur le plan moral. J’ai déjà abordé le sujet mais je suis quasiment persuadé qu’il finira par mourir. La construction de son personnage, les nombreuses fautes qu’il a commis et sa volonté de rédemption finiront par atteindre un point d’orgue dans l’arc à venir. Préparez les mouchoirs ! Rien que la fin du chapitre et l’invitation par Fuyumi Todoroki, sa fille et la grande soeur de Shoto, à venir diner tous ensemble montre que nous nous dirigeons vers un drame. À force de lire des shonen, j’arrive à anticiper ce type de chose (ou pas ahah). Allez, la suite ! J’espère que ce sera l’occasion d’aborder le cas de Toya Todoroki. Fils ainé de la famille suspecté d’être Dabi depuis un bon moment maintenant.