Une légende raconte que lorsque les premiers flocons de neige tombent, la mort sourit. […] « Tu soupires décidément beaucoup ! » fait remarquer une épéiste. « Quelque chose ne va pas ? ». « Excusez-moi… » s’excuse Rudeus Greyrat. « Qu’est-ce qui t’amène dans le nord ? ». « Pourquoi me poser une telle question ? ». « Parce que nous nous rendons dans un lieu périlleux et tu n’as l’air d’être ni un aventurier, ni un garde du corps comme nous ». « Je suis vraiment obligé de vous répondre ? ». « Mage ou non, tu m’as tout l’air d’être mineur ». « Suzanne essaye d’être gentil ! » intervient l’archère. « Sara ! » sourit sa comparse. « Il n’essaye pas de démarrer une bagarre non-plus ! ». C’est à partir de là que Rudeus commença à se calmer. « Je recherche ma mère qui a été victime de la téléportation de masse à Fittoa ». Ainsi commença le deuxième récit de Mushoku Tensei. Dispersé et hagard. Mais doté d’un faible espoir et d’une infime lumière douce au creux de ses pages.
Quelle tristesse de voir Rudeus mettre un terme officiel à la guilde qu’il avait fondé en compagnie de Eris Boreas et Ruijerd Superdia. À voir ce que donnera cette nouvelle guilde que Suzanne a peu ou prou imposé à Rudeus, ahah. Elle me fait un peu penser à Ghislaine en plus douce. Toutes deux partageant cette volonté d’instruire et de protéger à la fois. Autrement, j’avais oublié à quel point la précédente vie de Rudeus n’a eu quasiment aucun impact en termes de maturité émotionnelle. C’est limite si cette vie-là était sa première au vu de ses différentes réactions au deuil. Quoique… Voir Suzanne, Sara (dont le comportement lui rappelle celui d’Eris) et comparses combattre et risquer leurs vie semble avoir sorti notre héros de sa torpeur. « J’avais oublié de vivre avec envie ». Réalisation de première volée et scénique narrée à la perfection. Nous voilà face à un anime capable de rivaliser sérieusement avec Oshi no Ko, Vinland Saga et Tengoku Daimakyo.
