Négocié à la dernière minute, la Maison Blanche a annoncé via le Congrès avoir négocier un accord bipartite entre le GOP et les démocrates : lequel devrait mettre en place l’ensemble des mesures budgétaires et fiscales à venir pour l’ensemble des citoyens américains. Entre autre, cet accord établit la base sur laquelle vont se porter les futures dépenses publiques, la répartition des impôts par catégories de revenues et la gestion du plafond de la dette .
Car il y a une différence fondamentale entre l’Europe et les États-Unis : ces derniers sont dans l’impossibilité d’emprunter si le plafond de la dette dépasse les 16 394 milliards de $ (soit plus de 100% du PIB)…lequel a été justement atteint lundi dernier. Théoriquement, la première puissance mondiale est donc confronté à un défaut de paiement puisqu’ils ne peuvent plus financer leurs dépenses ou les rembourser.
D’où l’urgence de l’accord et le fait que les politiques aient si promptement tranché et concédé des compromis. En attendant, un fond d’urgence de 200 milliards de dollars a été lancé afin d’éviter la banqueroute et permettre à l’accord d’être exécuté. Et ce qui se profile ne devrait évidemment pas être très agréable pour les citoyens américains : notamment les plus riches qui seront les principaux visés (au grand dam des républicains).
Reste que de règle générale, il y aura des hausses d’impôts et des coupes budgétaires qui, si non maitrisées, risquent de plonger les États-Unis dans la récession. Mais comme dit précédemment, les dépenses publiques (dont les aides sociales) ne devraient pas être trop impactées : contrairement aux impôts des plus riches qui subiront d’autant plus d’augmentations que la période de cadeaux fiscaux de l’ère Bush arrivera à sa fin.