« Quand minuit sonnera, l’Inde s’éveillera libre ». Ces mots furent prononcés la veille du 15 août 1947 par une radio britannique. Alors que la Partition scindait l’Inde en deux parties suite au retrait de l’empire colonial UK. Après deux siècles d’oppression et de division pour mieux régner. D’un côté, le Pakistan majoritairement musulman. De l’autre, l’Inde majoritairement hindoue. De migration en migration, d’émeutes en émeutes, les trains maculés de sang restèrent à jamais dans les mémoires des survivants. « S’il n’y avait pas eu le Voile des Étoiles » se rappelle Sana, la grand-mère de Kamala. « Je n’aurais probablement pas survécu à ce jour tragique ».
Une belle origin story sur la rencontre entre Aisha et Kamala. Qui aurait pensé que le bracelet soit capable de traverser la dimension du temps ? Sans l’aide de son arrière petite-fille, Aisha n’aurait pas pu sauver sa fille… Le Voile des Étoiles a pu se transformer en Voie grâce aux efforts combinées de deux membres d’une famille séparées par plus de 70 ans. Le moment où Hasan, l’arrière grand-père de Kamala, se résigne à partir avec Aisha sans sa femme… Quelle triste scène ! Sublimée par une bande originale résonnante et une narration ciselée.
J’ai également apprécié le sacrifice de Najma qui, en refermant le Voile, a fait en sorte de s’amender en partie de ses crimes passés. Et c’est moi ou Kamran dispose lui-aussi de pouvoirs ? Enfin, le fait que Muneeba apprenne la vérité sur l’identité de sa fille est une bonne chose. Je n’ai jamais été fan des secrets perpétuels maintenus par héroïnes et héros eu égard à leur entourage. Tellement de non-dits et d’incompréhensions. Je préfère une situation pérenne où grand-mère, mère et fille s’embrassent dans la plus belle des sincérités. Allez, la suite ! J’imagine qu’il y aura une S02 tant cette première saison fait office d’introduction à l’une des plus scintillantes super-héroïnes du MCU.
