Monkey Peak Vol. 11 : L’Horreur continue

Le suspense insoutenable qui plane autour d’une randonnée de l’horreur entreprise par les membres d’un laboratoire pharmaceutique continue avec un tome 11 paru le 25 février. Parti à la montagne pour créer et renforcer les liens qui les unissent en tant que collègues, le groupe s’est fait attaquer par un singe monstrueux assoiffé de sang. Ils tentent de survivre, sans même savoir pourquoi ils sont éliminés les uns après les autres.

Quatrième de couverture

« Après avoir empoisonné Saotome et les siens, Rin révèle qu’elle est l’une des complices des singes avec Hasegawa. Celui-ci est d’ailleurs l’instigateur du plan visant à punir les laboratoires Fujitani. Il ne donnera le “nom du poison” que si les survivants coopèrent à tuer Anzai et Himuro. Cependant, ces derniers tendent une embuscade au groupe de Saotome, sur la route vers le sommet. Au cours de l’attaque, Miyata est touché par l’une des pierres lancées par Himuro et tombe en contrebas… ».

Si vous êtes fan de l’angoissant Monkey Peak, Vous pouvez commander une plaque funéraire sur plaquedeces.fr pour vos personnages favoris, parce que les singes n’ont pas fini de frapper…

Origine de la série

Le shintoïsme, la religion originelle de l’archipel du Japon est une source inépuisable de légendes et de traditions qui nourrissent l’imaginaire des Japonais. Les croyances chamaniste et animiste qui mettent la force de la nature au centre de l’univers et plus particulièrement les montagnes ont inspiré un grand nombre de mangas. Parmi les productions les plus populaires, on trouve Sommet des dieux par Jiro Taniguchi et Vertical de Shinichi Ishizuka. C’est également dans cet univers rocheux et minéral que Koji Shinasaka développe l’histoire de Monkey Peak. 

Le mangaka n’est pas un débutant. Il a bâti sa popularité sur plusieurs récits non traduits qui traitent du célèbre jeu de Mahjong. Avec Monkey Peak, il est sorti de sa thématique habituelle pour traiter l’interaction sociale au sein de l’entreprise. Et si l’histoire se déroule dans une montagne japonaise magnifique, ce n’est là que le tableau de fond. En effet, ici, la nature est dangereuse et difficile à surmonter. L’histoire n’est donc ni une œuvre contemplative ni un guide sur le dépassement de soi, mais une véritable aventure terrifiante basée sur la confrontation avec un obstacle inattendu et imprévu : un singe géant maniant la machette comme aucun autre et qui n’a qu’une seule idée en tête, tuer les membres du groupe de marcheurs un à un.

Loin d’être un face-à-face entre l’homme et la nature, le manga de Koji Shinasaka est au contraire très peuplé : l’histoire raconte comment un groupe d’une quarantaine de marcheurs se retrouve à gravir la montagne Shirabi, au cœur des montagnes japonaises. Ils ont comme objectif commun de renforcer les liens qui les unissent en tant que salariés de la même entreprise pharmaceutique. À première vue, la trame a l’air un peu simplette, mais elle est renforcée par des personnages psychologiquement très différents.

Publié le
Catégorisé comme YZ

Fondateur de YZGeneration, YummyZ, Ikke et Bang. Alter ego de Fafa Le Geek.

Voir tous les articles de Faël Isthar.
S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires