Et tant bien même Manuel Valls s’est voulu, comme à son habitude, démagogue et un brin populiste, celui-ci a tout de même eu l’intelligence de faire état d’une minorité à problèmes. Une minorité à problèmes qui se sert de l’islam pour justifier des meurtres en masse. Une minorité d’individus qui font forcément beaucoup de bruit face à une majorité silencieuse. On aurait apprécié que M. Valls ne relance pas le débat en plein scandale des Panama Papers mais soit.
Quoiqu’il en soit, le problème est plus complexe que cela vu que le salafisme constitue la religion d’état dans des pays alliés tels que l’Arabie Saoudite et le Qatar. Ce qui signifie que le débat doit avoir lieu au sein même de l’islam et de son interprétation auprès de certains groupes de pensées. De même, il ne faut pas oublier que de nombreux terroristes sont à la base des racailles et délinquants en tout genre qui ne voient aucun problème à fumer, boire et commettre toutes sortes de délits en opposition avec les codes de l’islam. Désigner un seul responsable serait une erreur. En l’état, tout est à revoir : la sécurité du pays, l’éducation, la laïcité et dans un sens plus large la bataille idéologique pour le modèle républicain qui a depuis toujours fait notre force.