On a pas fini d’en entendre parler de cette fuite des Panama Papers -_- Ici, j’évoque Marine Le Pen et son cercle de fidèles mais ça aurait aussi bien pu être le premier ministre de l’Islande, Sigmundur David Gunnlaugsson, ou encore Michel Platini et les époux Balkani (adeptes des coups en douce). À savoir des citoyens qui ne se sont pas gênés pour transférer (illégalement) une bonne partie de leurs avoirs dans des paradis fiscaux (dits offshore) tels que le Liechtenstein, Monaco, les îles Anglo-Normandes, Hong Kong ou encore les Bahamas.
Objectif : ne pas payer d’impôts et, se faisant, ne pas participer à l’effort national. Ce qui signifie des déficits publics plus importants, des programmes sociaux moins efficaces et une imposition accrue en vue de combler les multiples dettes de notre pays. En ce qui concerne le FN de Marine Le Pen, il semblerait que le montage de la société offshore se soit faite via la création d’un microparti en 2010, « Jeanne », crée afin de favoriser l’ascension de la candidate durant les élections à venir. Sachant que le microparti rachetait des kits de campagne à une autre société, « Riwal », fondée en 1995 par un proche du FN, Frédéric Chatillon. Le tout remboursé par l’Etat et sachant que les recettes dégagées par la vente des kits auraient été transférées en offshore histoire de ne payer aucun impôt. Bref, compliquée cette histoire <_< Et embarrassante pour le FN.