« Pourriez-vous couper la musique, Bobby ? » demande l’Agent Secret Ollie à son majordome. « Vous sentez cet air pur ? ». « Je ne sens que le fumier » répond Bobby. « Non, c’est différent » réplique Ollie. « Tout vas mieux quand on sort de la ville ! ». Mais alors que le débat s’apprête à s’enflammer, voilà qu’une jeune femme apparait subitement en plein milieu de la route. En pleine nuit, au beau milieu de nulle part. « Mon petit doigt me dit que le destin vous envoie une partenaire de choix ! » prédit Bobby. Sauf que non, c’est tout le contraire ! Ollie doit éloigner cette femme le plus loin possible de la Séance de Pleine Lune ! « Toujours aussi énervante, cette Arlie Kane ». […] « Ça vient encore d’arriver ! » s’étonne le Dr. Azumi Fujita. « Les réfractions des sujets 1 et 9 créent des harmonies accidentelles et cela sur une base particulièrement persistante ». D’où les rêves en commun ! « Introspections inversées » en déduit le Dr. James K. Mantleray. « Ça rappelle l’erreur 41 ». « Probablement un souci matériel » conclut Izumi. « Il va falloir examiner l’axe E/S ».
Plus les épisodes défilent, plus Maniac prend des airs de Inception. Avec ce concept de rêves interposés dans lesquels parviennent à s’immiscer Annie et Owen. Via différents avatars. Lors de l’épisode précédent, il s’agissait de Linda Marino et Bruce Magellan. Ici, pour cette Séance de Pleine Lune, il s’agissait de Arlie Kane et Sir Hightower (a.k.a. Ollie). À travers ces personnages, Annie et Owen ont expérimenté différentes facettes de leurs traumas. Sans pouvoir les résoudre pour autant. J’imagine que c’est le rôle de la Pilule C ! Mais le plus inquiétant dans cette histoire est le fait que l’ordinateur à intelligence artificielle Gertie soit parvenue à s’inviter de force ! Une anomalie particulièrement inquiétante. Surtout quand on réalise que son désir le plus fou serait de ressusciter le Dr. Robert Muramoto… Pour sûr, cette Séance de Pleine Lune fut glaçante ! Rien de particulièrement effrayant et pourtant, on sentait que le rêve pouvait virer au cauchemar d’une seconde à l’autre. Allez, la suite !
