La Cité D’Or est aussi incroyable que dangereuse ! En témoigne cet espèce de dragon visqueux n’ayant fait qu’une bouchée d’un de leurs hôtes. « Battez en retraite ! » ordonne Wazukyan, chef de l’expédition. Mais, bizarrement, les créatures qui les ont accueilli leur affirment qu’il n’y a pas de danger. « Vous avez déjà cerné notre langage » note Belaf. « Et qui êtes-vous, au juste ? ». leur demande le leader. « Des Unités d’Interférence » répond l’un des êtres métalliques. « Et bien interférons les uns les autres, voulez-vous ? » conclut Wazukyan. À ce moment, aucun membre de l’expédition n’avait conscience de la réelle dangerosité de l’environnement dans lequel ils baignaient. Bien plus cruelle que ces dragons affamés. « À l’intérieur de la Légende ».
C’est donc un hollow pourvu d’un sifflet blanc qui a permis à Vueko et ses comparses d’atteindre la sixième couche… Enfin ! Le défrichement de la sixième couche par l’expédition de Wazukyan fut intéressant. Et sombre comme à son habitude. Le moment où on apprend que la mère de la petite Irumyuui et Irumyuui elle-même ont été violées par bon nombre d’hommes… Sous certains égards, l’univers de Made in Abyss est aussi cruel et impitoyable que le nôtre. Et la Légende ne suffit pas à dissimuler toutes ces tares.
Même la nature est cruelle avec cette unique source d’eau qui s’avère être la source d’oeufs parasitaires. Qu’importe qu’on la fasse bouillir. Ce qui est anodin est que les effets divergent selon les personnes. Beaucoup sont malades, certains se transforment et d’autres s’avèrent plus résistants. Cela étant dit, la finalité reste la même. Et cet Oeuf du Désir placé entre les mains d’une enfant mourante. Les mains de Irumyuui et son désir tordu d’être mère alors qu’elle n’a même pas 10 ans. Des manifestations physiques et une mort perpétuelle au tournant. L’érosion des rêves et la persistance maladive de ses hérauts. « Qu’as-tu donc fait pour que nous soyons tous rétabli(e)s, Wazukyan ?! » commence à réaliser Vueko. Brr. Cet anime est décidément unique en son genre.
