« Nous étions des millions à avoir entendu Zima lorsqu’il a levé de voile sur sa dernière oeuvre… » se rappelle Claire Markham. « Je n’ai eu de cesse de demander des interviews et là, pour une raison inconnue, on cède enfin à ma requête ! ». Le Bleu De Zima. Selon les bruits de couloir, le génie aurait débuté sa carrière artistique dans le portrait. Très vite, les formes humaines commencèrent à le lasser et sa quête de sens profond le poussa à chercher plus loin. Plus haut. Vers le cosmos. Ainsi sa première oeuvre murale vit-elle le jour. Le succès fut instantané ! « Puis, un jour, Zima dévoila une oeuvre murale historique. Une toile immense de cosmos au centre de laquelle trônait un minuscule carré bleu ». Étrange. Insolite. Perturbant. Au cours des décennies qui suivirent, les formes abstraites changèrent et devinrent de plus en plus dominantes au sein des toiles. « Une seule et même nuance de bleu. C’est la seule chose qui demeurait inchangée ». Autrement, les oeuvres murales n’eurent de cesse de s’agrandir. Encore et encore et encore.
Une fin poétique qui fait sens ! Ainsi donc Le Bleu De Zima est-il né à partir d’un simple bleu de mosaïque de piscine. Et d’une machine nettoyante à laquelle sa propriétaire donna vie via l’intelligence artificielle. Pas étonnant que Zima ait sans cesse recherché le sens de sa vie. Au plus profond de lui, tout ce qu’il souhaitait, c’était revenir à la simplicité de son existence d’alors. Auprès de sa mère créatrice qui le dota d’un système de représentation en couleurs et d’un cerveau capable de prendre ses propres décisions. Le Bleu Des Carreaux. Le Bleu De Zima. Je ne vais pas vous mentir —> Il ne s’agit pas de l’épisode le plus marquant de LDR. Mais ce n’est pas pour autant une déception. L’écriture est recherchée et les dessins s’intègrent bien à l’histoire. « Enfin, je rentre chez moi ». Quelle belle aventure.
