Triste réalité. Interrogées via une étude commanditée par l’association Thomson Reuters, 6 300 femmes, réparties à travers les 16 plus grandes villes mondiales, ont fait part de leur sentiment d’insécurité dans les transports publics. Et, à ce petit jeu là, Paris figure malheureusement en tête des villes développées où le sentiment de ne pas être aidée en cas d’agression est omniprésent.
Ainsi, 85% des parisiennes interrogées sont convaincues que personne ne les aiderait si elles se faisaient agressées dans le métro parisien. De même, Londres n’est pas vraiment bien placé (74% des londoniennes) et en est même venu à considérer la mise en place de wagons spécialement destinés aux femmes. Cela afin de réduire le nombre d’agressions qui, à Londres et à Paris, est en hausse constante.
Et même si les métros asiatiques (Tokyo, Séoul, Pékin) sont effectivement les plus sécurisés au monde (contrairement aux métros d’Amérique Latine et d’Inde), cela ne prévient pas le risque zéro. Rappelons, par exemple, la mise en place à Tokyo de wagons 100% féminins afin de contrer le phénomène des Chikan (ces japonais qui profitent des métros bondés pour agresser sexuellement les femmes). Oui, il y a encore beaucoup de boulot.